Dans une fresque cinématographique où les héros et les antihéros se disputent la vedette, « Kraven le Chasseur » se dresse tel un personnage en quête d’identité. Ce dernier-né de l’univers Spider-Man de Sony cherche à captiver son audience en transformant un vilain vintage en justicier moderne. Pourtant, malgré la prestation physique d’Aaron Taylor-Johnson et des espoirs placés dans un retour du Sinistre Six, ce film peine à convaincre et manque de la magie qui fait vibrer le cinéphile. Avec des comparaisons inévitables aux relativements récents Venom et Morbius, des attentes élevées entouraient ce projet. Toutefois, il apparait que Kraven ne saura pas chasser les doutes des plus critiques.
Dans Kraven le Chasseur, le dernier film de l’univers cinématographique de Spider-Man de Sony, Aaron Taylor-Johnson incarne un Sergei Kravinoff, un personnage publié par la douleur et les attentes familiales, notamment celles d’un père autoritaire incarné par Russell Crowe. Malgré une réinvention du personnage plus en harmonie avec le grand public, le film peine à captiver. Bien que connu pour sa profondeur dans les bandes dessinées, notamment dans la célèbre intrigue « Kraven’s Last Hunt », Kraven est ici réduit à un antihéros générique.
Dirigée par J.C. Chandor, cette adaptation ne réussit pas à égaler les ambitions de ses prédécesseurs. L’objectif d’attirer les fans de Logan ou Deadpool avec une violence liée à une classification 15 ans échoue à apporter le sens de l’humour ou la tragédie nécessaire pour élever le récit. Les performances louables du casting, y compris un antagoniste rusé interprété par Alessandro Nivola, ne parviennent pas à sauver le film de son manque de substance. Avec sa distribution secondaire surpassant souvent la vedette principale, le projet donne l’impression que le chasseur, cette fois, se retrouve pourchassé par ses propres ambitions cinématographiques.
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Togglekraven le chasseur, un antihéros revisité par sony
Dans le monde des super-héros, les films sont une forme d’art à part entière. Kraven le Chasseur, cette nouvelle sortie de Sony, tente de s’intégrer dans l’univers des Sinistre Six, un groupe de vilains bien connus des fans de comics. Après plusieurs rebondissements, Sony avait annoncé son intention de développer une série de films autour de ces personnages. Pourtant, malgré des attentes élevées, Kraven le Chasseur arrive en salle avec des critiques mitigées. Le choix de moderniser ce personnage culte semble avoir tenté l’équipe créative, mais sans réel succès. Voir : premiers avis critiques.
un casting qui lutte pour briller
Le film est porté par Aaron Taylor-Johnson, mais force est de constater que sa performance est largement éclipsée par le talent de la distribution secondaire. Russell Crowe, dans le rôle du père de Kraven, incarne à la perfection un mafieux russe manipulateur, cherchant à insuffler du charme et de la profondeur. Malheureusement, même le charisme de Crowe ne peut compenser le manque de vision du film et sa narration souvent simpliste. Cette quête de spectacle culminant dans une confusion entre action excessive et histoire légère ne parvient pas à capter l’attention souhaitée auprès des spectateurs. Le bruit court que les critiques soient catastrophiques.
un univers élargi qui s’essouffle
Après des tentatives pour construire un univers autour de Spider-Man avec des réceptions très variées pour des films comme Venom et Morbius, la sortie de Kraven semble annoncer un tournant pour Sony. En souhaitant étendre son univers cinématographique, Sony pourrait être en train de s’essouffler face à la pression des attentes des fans. Le personnage de Kraven, avec son histoire riche et complexe dans les comics, mérite peut-être une interprétation plus fidèle et mature. Si vous êtes curieux, voir critique complète.